Toute personne – y compris en détention – a droit au meilleur état de santé possible et à des soins de santé au moins équivalents à ceux offerts dans la communauté, quel que soit son statut d’immigration. Le système actuel (qui permet une détention indéfinie et punitive, sans un contrôle global) échoue à protéger et à réaliser les droits humains des personnes détenues, y compris leur droit à la santé. Puisque les informations sur la santé ne font pas l’objet d’un suivi adéquat dans les centres de détention liée à l’immigration, on ne dispose pas d’un portrait clair des besoins de santé des personnes détenues, y compris de celles qui utilisent des drogues ou qui vivent avec le VIH ou l’hépatite C (VHC). La capacité d’accès des personnes détenues à des services de santé cruciaux qui sont offerts dans la communauté est limitée, ce qui les expose inutilement à des préjudices comme un risque accru de contracter ou de transmettre le VIH, le VHC et d’autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
LE TEMPS DUR PERSISTE : LES SOINS DE SANTÉ ET LA RÉDUCTION DES MÉFAITS EN DÉTENTION LIÉE À L’IMMIGRATION
Auteur
Sujet
Access to Medicines, Discrimination, Politiques sur les drogues, Immigration et séjour, Prisons
Langue
Anglais, Français